dimanche 26 décembre 2010

Extrait du prochain best-seller mondial

En réponse à de multiples courriers me demandant avec ferveur (certains et certaines n'ayant pas hésité à venir planter leurs tentes devant chez moi le 24 au soir, rendez-vous compte!) de proposer un extrait de mon recueil de nouvelles, j'ai décidé d'accéder à leur requête.

En attendant que Chloé des Lys, mon éditeur, référence officiellement mon livre (ce qui devrait arriver en tout début d'année prochaine), je vous propose une des sept nouvelles composant le recueil : celle qui a donné son titre au livre : "passager en transit".

Si d'aventures, cette nouvelle vous donnait l'irrépressible envie de posséder mon chef-d'œuvre chez vous, eh bien c'est possible (oui, vous avez bien lu : c'est possible !).
Envoyez-moi un petit courriel (sympathique et charmant, s'entend) à mon adresse électronique, avec le nombre d'exemplaires désirés.
Je me ferai une joie de vous proposer chaque livre au prix de 12 € au lieu des 17,90 € (prix officiel).

La nouvelle "Passager en transit" est disponible ici. Bonne lecture !

mercredi 17 novembre 2010

Aïki taïkai

Comme dit l'adage, mieux vaut tard que jamais !

Il me semble donc opportun, même si la date de l'événement est très proche, de vous entretenir d'une manifestation que je trouve fort intéressante.

Aïki taïkaï signifie "rencontre de l'Aïki(do)" (oui, je sais, je parle couramment le japonais ...).

En deux mots, cet événement - organisé par Léo Tamaki - se déroulera le 21 novembre de 9H à 17H au stade Pierre de Coubertin. C'est la possibilité, pour les aïkidokas mais aussi pour tou(te)s celles et ceux désirant s'initier à l'aïkido, de découvrir et de pratiquer avec des experts représentant les grandes écoles de cet art. Il y aura également quelques autres disciplines présentes : Chin Na de Shaolin, Wing Chun, Aunkaï et Taïkiken.

À noter plus particulièrement la présence du maître que je suis (du verbe "suivre" et non "être", ah ! ah ! ah !) : Daniel Toutain qui donnera un cours de 15h30 à 17h (aaargh, je ne pourrai y être, je m'en vais de ce pas m'infliger mille suburis, de dépit).

Enfin, une heure après la fin de cette manifestation, aura lieu au même endroit la 4ème NAMT (Nuit des Arts Martiaux Traditionnels), dédiée à la mémoire de Tamura Shihan.

Le courant Iwama Aïkido sera présent puisque Daniel Toutain Senseï y effectuera une démonstration.

Toutes les informations pratiques, ainsi qu'une présentation détaillée de chacun des experts proposant un cours, sont disponibles ici.
Si vous êtes sur Paris et que vous vous sentez un petit (ou gros) penchant pour le monde des arts martiaux, je ne peux que vous conseiller d'aller faire un petit tour par là-bas !!

dimanche 24 octobre 2010

Rue Farfadet

Voici le premier roman écrit par mon ami Raphaël ALBERT, disponible dans les bonnes librairies depuis le 21 octobre.
Publié aux éditions Mnémos (compte d'éditeur, faut-il le rappeler, et non compte d'auteur), cette histoire raconte le quotidien d'un elfe détective privé et de son curieux acolyte, un marmouset ailé de 15 cm du nom de Pixel, dans une ville appelée Panam aux environ des années 1880.
Panam ressemble furieusement à ... Paris, mais ce n'est pas Paris ; on y retrouve des lieux pittoresques comme le Bois des Vingt Reines, le Bois de Kobold, sa célèbre rivière qui la partage en deux, la Veine ...
L'univers est du type steampunk, c'est-à-dire un monde de science-fiction dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du XIXe .

Je laisse mon ami présenter, bien mieux que moi, ce que l'on peut croiser dans son univers :
"Le peuple, c'est celui de 1890 autant que de 2010, avec une grande mixité sociale (??) : humains gobs, lutins, farfadets, centaures... Les humains dominent, cependant, démographiquement, politiquement et culturellement parlant. Il y a des anarchistes, de la xénophobie, des républicains, pas vraiment de savants fous mais des Technomages (encore que...), des machines comme chez nous mais à vapeur, et encore pas très nombreuses. Il y a de la magie, aussi, au quotidien."


Ajoutez à cela un vrai talent d'écriture (son éditeur dit de lui, à juste titre, que c'est un dialoguiste - né) et une maîtrise de la narration, et vous n'aurez plus qu'une envie : vous précipiter pour le dévorer !

dimanche 26 septembre 2010

Le T.A.C 74 est arrivé !!


Vous étiez des dizaines de milliers à l'attendre, à trépigner d'impatience, à organiser des cohortes chaque fois plus nombreuses afin de réclamer son arrivée : eh bien oui, il est là, le TAC 74 entre dans votre vie et désormais, selon la formule consacrée, rien ne sera plus jamais comme avant.

Le TAC 74 est le sublime acronyme de Traditionnel Aïkido Chablais. Le 74 est le degré d'alcool dont je suis imbibé à l'heure où j'écris ces lignes. C'est aussi le numéro de la Haute-Savoie.

Or doncques, voici le tout nouveau dojo ouvert par votre serviteur et son propre serviteur, un dénommé Raphaël ALBERT.
C'est le seul dojo, à l'heure actuelle, représentant l'école Iwama d'aïkido en Haute-Savoie, et même en Rhônes-Alpes (!!)

Je vous prie, Madame, Monsieur, de bien vouloir agréer mes sentiments les meilleurs.
Ah et puis même si cela n'a aucun rapport avec la choucroute, j'ai réussi à dénicher un site qui peut héberger les PDF. Ceux et celles qui n'auraient pas eu le courage de parcourir ma nouvelle pour le thème "une rencontre africaine" peuvent désormais la lire ici.

mercredi 25 août 2010

La promesse de soie

Puisque que je manque de temps pour alimenter la rubrique "Montagne" (je n'ai pu faire que deux sorties en deux mois, faites des enfants et construisez une maison qu'y disaient !!), parlons écriture.

Toujours dans l'attente de la sortie de mon recueil de nouvelles (ré ouverture de ma maison d'édition le 1er septembre), j'ai tout de même mis à profit ces vacances pour retoucher de fond en comble le tout premier roman que j'avais écrit, voilà quelques années déjà.

Il s'adresse aux afficionados de la fantasy. Le cadre ressemble à s'y méprendre à notre Moyen-Âge et l'on peut y croiser, au détours d'une ville ou d'un chemin de traverse, quelques lanceurs de sorts, des elfes et bien d'autres stéréotypes de ce genre de monde.
Bien qu'agrémenté de magie diverse et variée, je me suis employé à documenter, autant que faire se peut, la vie de mes héros. Je décris donc, au gré des épisodes, les tenues vestimentaires, le mobilier ou bien la nourriture et (très modestement) l'architecture telle qu'on pouvait les croiser au Moyen-Âge. (un grand merci à Viollet Le Duc et sa fameuse encyclopédie médiévale, un bon gros pavé indispensable pour le cas !)

C'est un cycle constitué deux tomes ; pour l'heure seul le premier tome est écrit.
Mais, je devine ton impatience difficilement contenue, jeune lecteur frivole à l'aguet du moindre changement de mon blog. Eh bien, au risque de te décevoir, tu ne pourras le trouver en librairie puisque ... il faut que je l'envoie à un éditeur (!)

Or donc, disais-je, seul le premier tome est fini, le second est écrit en partie.
Les deux héros principaux vont se retrouver confrontés l'un à l'autre.
Cargal, à la tête d'un petit royaume, est las de ses responsabilités et des exercices comptables que sa fonction exige. Il appelle de ses vœux, sans se l'avouer, un changement dans sa vie qui va arriver, mais pas sous la forme qu'il espérait secrètement. Un pan de son passé, oublié consciemment, va ressurgir sous la forme d'un homme déterminé, accompagné de personnages sortant de l'ordinaire et de créatures non moins extraordinaires.

Ah oui ! Encore une chose, mes bases orthographiques sont encore correctes : le titre est bien "la promesse de soie" et il est en relation directe avec une des clés de l'intrigue. Bien entendu, l'homonymie a également toute sa place.

lundi 12 juillet 2010

Décès de maître Tamura


Nobuyoshi Tamura, né en 1933, nous a quittés vendredi 9 juillet 2010, vers 19H. Pour ceux et celles qui ne le connaitraient pas, c'était un grand maître d'aïkido.

Personnellement, je ne me retrouvais plus dans son style depuis de nombreuses années. Sans doute trop subtil pour moi qui ait besoin d'un cadre détaillé et décomposé pour me sentir à l'aise (du moins, pour débuter). Par le passé, j'ai effectué plusieurs stages auprès de ce maître ; j'y avais apprécié sa disponibilité autant que sa maîtrise de la technique.

L'histoire de l'aïkido, en France, est marquée à jamais de l'empreinte de Tamura senseï ; il est arrivé sur notre sol un beau jour de ... 1964, délégué par l'aikikaï de Tokyo pour enseigner en France et en Europe.

Notre discipline est désormais orpheline.

Pour plus de détails concernant la vie de Nobuyoshi Tamura, ce site vaudra bien un petit détour.

dimanche 11 juillet 2010

Une rencontre africaine

Il y a peu, était organisé un concours de nouvelles par la maison de la Francité. J'ai réussi finalement à envoyer dans les temps ma nouvelle !

Les résultats sont tombés, depuis. Attention ... roulements de tambour ... le suspense est à son comble, l'émotion est perceptible, je devine les traits tendus de mes centaines de milliers de lecteurs : oui, vous avez bien deviné ! Je n'ai pas été sélectionné !!

Alors, après avoir réfléchi à l'incongruité de la chose durant des jours et des nuits, je suis arrivé à la conclusion suivante : le jury n'a su déceler le génie qui se cachait derrière cette écriture médiocre, je suis un incompris.

Non, vraiment, je ne vois pas d'autres raisons.

Trêve de plaisanterie, je vous propose tout de même ce que j'ai pondu. Et, à bien à y regarder, cela ressemble plus à un documentaire qu'une tranche de vie. On essaiera de faire mieux la prochaine fois.
Tous les commentaires acerbes et tranchants sont évidemment les bienvenus.

PS : j'ai essayé de pointer un lien PDF mais cela a l'air un peu compliqué de le faire sous blogspot (tout est normal, après tout nous ne sommes qu'en 2010 )

Dernière nouvelle : ça y est, j'ai trouvé comment faire. Le texte est désormais disponible en PDF, exactement à cet endroit.

dimanche 6 juin 2010

Le bienheureux uchi deshi

Lorsque l'on s'est engagé sur une voie martiale, bien souvent - et notamment à cause des tracas de la vie quotidienne - nous ne pouvons consacrer de notre temps qu'une ou deux fois la semaine à notre discipline.

Ce qui est mon cas, en plus des suburi que je fais hebdomadairement. (A cet instant précis, mesure du taux d'audience : 82,3 % ; ma vie est passionnante, si, si, je le sais).

Heureusement, il existe toujours la possibilité de faire des stages pour enrichir sa pratique. Et, parmi ceux-ci, il y en a que je prise particulièrement : le stage "uchi deshi".

Quid ? Qu'entends-je ? Qu'acoustiquais-je ?
Tout doux, j'explique tout de suite ce qu'est cette étrange "chose".



Un stage uchi deshi est en fait bien davantage qu'un simple stage ordinaire, où pour 4 à 6 heures, vous pratiquez sur le tatami avant de retourner, certes plus riche de nouvelles expériences et de conseils, à vos pénates.



C'est un véritable moment d'immersion dans la discipline. Le concept est simple : on vit - avec d'autres stagiaires - pendant plusieurs jours avec le maître dans un lieu muni d'un dojo. On mange, on dort, on boit (si peu), on pratique sur place.


Les élèves veillent également à entretenir les salles (tatamis, salles d'eau, chambres ...) et reçoivent en contrepartie l'enseignement que dispense quotidiennement le professeur.



J'ai eu l'occasion d'effectuer un tel stage en avril dernier dans un magnifique cadre : Le Tardoun, lieu-dit sauvage et perdu dans la montagne de l'arrière-pays niçois.

J'ose espérer que les quelques photos qui agrémentent mes commentaires vous donnent l'eau à la bouche. C'est véritablement un lieu propice à la pratique et au ressourcement !

Et je crois que j'ai bien fait d'y aller car, depuis, il n'est plus trop question d'y retourner pour diverses raisons.



Daniel Toutain Senseï nous a dispensé son meilleur enseignement, ce fut un vrai plaisir (et quelques courbatures aussi !)

samedi 15 mai 2010

Pointe de Chalune (2115 m)

Pour cette première randonnée effectuée au printemps, nous fûmes servis !
J'avais dans l'idée de voir les premières fleurs de montagnes écloses. On a vu surtout du brouillard, de la bruine et ... de la neige !

L'itinéraire, rapidement : (carte IGN 342 ET ; Bonneville)
Départ peu après le col de la Ramaz (1530 m) pour s'élever progressivement dans un dédale de pelouses alpines jonchées de rochers vers le lieu-dit "Chalet Blanc" (1650 m). On devine la pointe de Chalune qui nous domine, entre deux déchirures du voile de brume.
Puis, montée plus franche vers le col de Chalune (1896 m) ; la pelouse finit par nous abandonner. Vers 1700 m, nous abordons les premières plaques de nacre. Bientôt il se met à tomber une neige lourde et mouillée.
Enfin, nous gravissons la crête terminale, complètement noyée dans le brouillard, entre rochers et neige. Un pur régal !
Sur la photo ci-dessous, je suis au sommet. Admirez le superbe paysage qui m'entoure !



Flore :
Quelques populages aperçues dans la première partie de la randonnée, quelques soldanelles plus haut, et bien sûr les inévitables alchemilles gorgées de gouttes d'eau.
  • La populage est une fleur jaune de la famille des renonculaceae ; elle affectionne les milieux humides. En Allemagne, ses boutons étaient conservés dans du vinaîgre et consommés en guise de capres.



Faune :
Quelle fut notre joie d'apercevoir une demi douzaine de marmottes, après avoir été averti de leur présence par leur sifflement caractéristique !
Un passereau de la taille d'un gros moineau est également venu égayer notre randonnée de ses gais sautillements : la niverolle.
  • La niverolle, également appelée pinson des neiges, est facile à reconnaître lorsqu'elle est en vol. Sa queue apparaît alors blanche avec une étroite bande noir qui la sépare en deux. Elle affectionne les montagnes dénudées, à partir de 1 900m d'altitude environ.
Pour finir, un petit lien vers un site qui présente de bien jolies photos de fleurs que l'on peut trouver dans les Pyrénées et donc, pour nombre d'entre elles, dans les Alpes.

dimanche 2 mai 2010

Passager en transit : la couverture

Oui bon, je sais, j'ai déjà répété maintes fois qu'un blog se devait d'apporter à minima quelque chose à l'internaute de passage ... mais là, je le dis sans ambages : cet article existe uniquement pour me célébrer et me glorifier aux yeux de l'éternel (c'est cela, oui ...).

Comme je vous le disais, il y a encore peu, et je sais que vous êtes une multitude à me lire ( au moins ma maman, et encore ça dépend des mois), je publie chez Chloé des Lys un recueil de nouvelles intitulé "Passager en transit".

Les maquettes texte et couverture ont été envoyées à l'éditeur et je souhaiterais vous faire profiter du remarquable travail de mon ami Jean-Hamid EDEB - graphiste et directeur de projet sur Paris - qui a réalisé la couverture.
Attention, la voici, la voilà (roulements de tambours ) :

1ère de couverture :



4ème de couverture :



Alors, alors ?

Inutile de se précipiter sur tous les sites vendeurs de la Toile, d'arpenter fiévreusement les librairies en implorant le libraire de vous réserver le recueil : il n'est pas encore édité ...

Trêve de plaisanterie, tous vos commentaires seront les bienvenus.

lundi 29 mars 2010

Le Raksha Urai III

Voici un article un peu particulier, à bien des égards.
Le Raksha Urai III (RU3 pour les intimes) est un sommet situé au Népal et qui culmine à 6 593 m. Mais c'est surtout le lieu de la disparition de mon meilleur ami, Gaël Faroux, le 15 octobre 2003.

Gaël et son premier de cordée, le sherpa Ashe, ont dévissé à la descente à un endroit où la pente avoisinait les 60° (très raide donc, pour les profanes).

Même si je pense à lui très souvent, qu'il me soit donné l'occasion ici de rendre hommage à mon ami. Les parents de Gaël ainsi que les membres de l'expédition initiale ont créé une association : Les amis d'Ashe qui s'est engagée à prendre en charge la scolarité du jeune frère d'Ashe.

Gaël et moi nous sommes connus sous le soleil de Guadeloupe lorsque nous avions 13 ans et la face boutonneuse. C'est avec lui que j'ai partagé ma passion de la montagne et bien d'autres choses encore. J'ai un manuscrit sur nos 18 années d'amitié. Un manuscrit que je n'ai pas fini, qui attend sagement dans un coin mes visites chaotiques et aléatoires, lorsque je trouve assez de courage pour plonger dans nos années communes.

On n'est riche que de ses amis, c'est dit ...

jeudi 18 mars 2010

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ?

Diable non !
Pour cette fois, l'adage n'est pas de mise. Une excellente manière de s'entraîner à écrire est de participer à des concours de nouvelles. Et il y en a pléthore, il suffit juste de taper quelques mots clés sur votre moteur de recherche favori pour crouler sous une avalanche de possibilités.

Il y a plusieurs avantages à participer à de tels concours :
  • l'histoire doit être courte, pratique si on manque de temps
  • selon les concours, il existe une possibilité de se faire éditer pour les lauréats
  • c'est un moyen de faire ses armes
Alors, si cela vous tente, plutôt que de se perdre dans les profondeurs insondables de la Toile, voici un petit endroit à visiter qui recense dans l'Hexagone tout (ou presque) ce qui concerne les concours de nouvelles. Le site est régulièrement mis à jour, les propositions d'écriture sont nombreuses !

Pour ma part (car je sais que vous brûlez d'envie de savoir ce que je fais, si, si, je le sais), je suis en train d'écrire une nouvelle sur le thème d' "une rencontre africaine", organisé par la Maison de la Francité en Belgique. La date limite de réception est le 18 avril mais je sens que ça va être chaud pour être dans les temps ! (résolution n°322 : arrêter de tout faire en même temps).

samedi 6 mars 2010

Aïkido et protection rapprochée

Qu'on le veuille ou non - et à mon grand désarroi - l'aïkido apparaît dans l'esprit de beaucoup comme, au pire, une gentille chorégraphie ou, au mieux, une activité gymnique ; en bref un art martial qui a privilégié le côté art au détriment du côté martial.

Et, force est de constater que souvent cet avis est ... fondé ! J'aurai l'occasion d'en reparler certainement.

Mais bon, histoire d'équilibrer un peu tout cela dans l'inconscient collectif, je propose une petite vidéo alliant techniques d'aïkido et protection rapprochée. Eh oui, c'est possible ! À condition de ne pas s'être coupé de certaines réalités lors de l'entraînement au dojo (lieu où l'on pratique).




C'est une vidéo que j'ai glanée sur le forum d'aïkido le plus actif en France (et dont je suis moi-même un membre actif ). A aller visiter pour se faire une idée de cet art et / ou poser des questions.

mardi 23 février 2010

Nuit sous tente à 1530 m

Au programme du week-end dernier : randonnée raquettes en compagnie d' un ami avec, en prime, la perspective de passer une nuit dehors en montagne.

Comme je pense que l'objet d'un blog doit proposer quelque chose d'utile à l'internaute de passage, je ne vais que vous conter brièvement notre itinéraire et je proposerai ensuite, à toutes fins utiles, quelques conseils pour préparer sérieusement une nuit dans la neige.

L'itinéraire, en bref. (carte IGN 3429 ET)
Samedi 20 février, nous partîmes - chargés comme des baudets - à l'assaut des chalets de Pététoz, situés à 1533 mètres d'altitude. Après une montée en forêt et une partie hors sentier éprouvante, nous atteignîmes notre but : un splendide petit plateau venant buter contre une chaîne de pics culminant à 2242 m.
Et, sur cette étendue noyée sous la neige, 4 petits chalets (fermés en hiver) essaimés au gré de la main de l'Homme.

Après avoir préparé notre campement (cf. ci-dessous), nous repartons - sans sac à dos cette fois - randonner une petite heure, à l'assaut de la pointe du Jorat. Nous découvrons une poudreuse immaculée très agréable à parcourir, qui fera notre joie lorsque nous descendrons en coupant les grandes étendues blanches pour replonger sur les chalets.

Le lendemain, après une nuit ... fraîche, nous repartons à la recherche du lac de Pététoz que nous eûmes du mal à atteindre pour rallier finalement notre point de départ.
Heureux et quelque peu fourbus !

Quelques conseils pour passer une nuit dans la neige
Une nuit à une telle altitude, même avec tente, se prépare à l'avance si on ne veut pas voir la sortie prendre une tournure dramatique.

Il faut bien préparer l'endroit où l'on va dormir. Dans l'ordre :
  1. repérer un endroit stratégique : on cherche plutôt une concavité pour le cumul de neige, si on a une bâtisse à disposition chercher sa proximité (attention aux chutes de neige du toit !) pour avoir un flanc protégé du vent ;
  2. creuser une fosse parallélépipédique (en forme de rectangle, quoi) pour planter la tente au fond. En effet, sous climat tempéré, la température du sol est toujours d'à peu près de 0°C alors que la surface du manteau, par nuit d'hiver, pourra atteindre des températures bien plus basses, notamment s'il y a du vent. Le mieux est de se constituer une muraille de plusieurs dizaines de centimètres ; l'idéal est d'atteindre le sol lui-même ;


  3. Nous commençons à creuser vaillamment ...


    La fosse prend forme !

  4. tasser le fond de la fosse du mieux que l'on peut et disposer une ou deux couvertures de survie ;
  5. planter la tente dont le dessous viendra se poser sur les couvertures de survies préalablement mises. La monter ; (privilégier les tentes en forme de tunnel avec une chambre indépendante à l'intérieur)


  6. La tente est posée sur les couvertures de survies


    ça y est ! Notre hôtel est à disposition.

  7. disposer sur le sol de la chambre intérieure des couvertures de survie ;
  8. enfin, sur ces couvertures de survie, mettre le(s) tapis de sol et puis les sacs de couchage.
Et donc, pour tout cela, il faut un matériel bien précis :
  • une pelle (rétractable) pour la fosse
  • un petit marteau pour les sardines de la tente (si l'on vient à buter sur une couche de neige dure)
  • éventuellement un piolet


Pour la nuit proprement dite :
  1. prévoir des vêtements de rechange secs. L'humidité est le principal ami du froid de par la grande conductivité de l'eau. Ne pas hésiter à se changer sous la tente : haut, collant, chaussettes (voire slip / caleçon) secs !
  2. la plus grande perte de chaleur du corps se faisant par le crâne (30 % du volume sanguin y passe en permanence), c'est une zone à protéger en priorité (et pas seulement la nuit) : dormir avec un bonnet et/ou (tout dépend de votre frilosité) la capuche du sac de couchage ;
  3. tiens, parlons-en du sac de couchage : il doit non seulement être prévu pour aller à des températures négatives mais aussi adopter une forme dite "sarcophage" qui gardera la chaleur au plus près du corps du dormeur.
  4. dans la série l'humidité est le grand Satan à combattre, penser à amener du papier journal (ou des magazines) à mettre dans les chaussures pour la nuit. Sinon, gare aux lacets et aux semelles gelés le lendemain !
Enfin, afin de passer une bonne soirée, il faut aussi bien manger !
  • prévoir un réchaud (avec une cartouche qui a du gaz !) avec le briquet et les allumettes
  • un thermos et du thé à volonté
  • une soupe à boire (permet de se ré hydrater)
  • des lipides pour la nuit (fromage, pâté ...)
  • indispensable : la goutte de génépi avant de s'endormir !!

jeudi 11 février 2010

Les bons comptes font les bons amis

Tout écrivain en herbe venant de terminer son manuscrit - qu'il considère généralement comme le chef-d'oeuvre de la décennie - vient naturellement à se poser des questions concernant la future édition de son best-seller.

Et là, je dis : attention malheureux ! Tu ne sais pas où tu te fourvoies, toi le candide béat s'engageant dans le dédale pernicieux du monde de l'édition.

Voici un petit résumé qui pourrait bien servir à tout nouvel auteur qui se retrouverait par le plus pur des hasards sur ma page.

Or donc il existe deux types d'éditeur :
  1. les maisons d'éditions à compte d'auteur
    Ce sont des prestataires de service rémunérées par l'auteur. Elles acceptent donc (presque) tout type de manuscrit, répondent très rapidement, et vous propose un contrat dans lequel il vous faudra débourser, généralement, quelques milliers d'euro.

    Pour ma part, tel un béotien, j'envoyai mon manuscrit à de telles maisons d'éditions dans un premier temps. Je reçus une réponse une semaine plus tard (sic ), dans laquelle je lisais que toute "l'équipe était très motivée pour travailler à la parution de mon manuscrit" (aaaaaaaaaah, comme c'est bon pour l'ego !!)... moyennant la modique somme de 2 700 € (gloups !).

  2. les maisons d'éditions à compte d'éditeur
    Ce sont des entreprises ou associations qui acceptent de prendre un risque financier en éditant votre manuscrit. Aucune obligation financière n'est demandée à l'auteur. Les petites maisons d'édition peuvent néanmoins demander à ce que ce soit l'auteur qui réalise lui-même la maquette de son texte.
    Les grandes maisons d'éditions, comme Gallimard, Robert Laffont, XO éditions..., font partie de ce type de maisons d'éditions.
    Il y en a aussi de plus petites, comme ... Chloé des Lys ! (évidemment le fait que ce soit mon éditeur n'est qu'un hasard absolument fortuit)

jeudi 4 février 2010

Suburi

Allons donc, que dit-il ? Encore un mot abscons !
Bon, alors oui, je le reconnais, pour les profanes (et vous êtes grosso modo 60 millions moins 70 000) c'est un mot qui ne veut absolument rien dire.

C'est un mot japonais : vous êtes donc à moitié pardonné.

Les suburi, en aïkido (en tout cas pour l'école Iwama Ryu que je pratique), sont des exercices très importants : ce sont des mouvements exécutés seuls avec un bokken (sabre en bois) ou un jo (bâton de bois).

L'aïkido se compose de deux parties : des techniques à mains nues ("tai jutsu") et des techniques d'armes ("buki waza"). Et ce qui est extraordinaire, c'est que les suburi reproduisent les mêmes mouvements que l'on retrouve dans le tai jutsu.
Ce qui fait que je travaille mes techniques à mains nues lorsque je fais mes exercices, seul, aux armes. Magique, non ?

Voici, en exemple, les 20 suburi de jo, exécutés par le maître d'aïkido Morihiro SAITO.


dimanche 31 janvier 2010

Le Chablais

J'habite dans une jolie région appelée le Chablais.
Je vois déjà s'arrondir les yeux de poisson devant votre écran : c'est où le Chablais ? C'est un vin ? (euh ... non, le vin c'est le chablis).

Eh oui, bien peu de personnes connaissent le nom de ce massif montagneux qui se situe dans le nord de la Haute-Savoie.

Et pourtant, on trouve beaucoup de choses connues dans cette région.

Alors, d'abord, on y trouve de succulentes spécialités culinaires : le fromage Abondance (AOC) à base de lait cru entier de vache (absolument délicieux) et les diots qui sont des petites saucisses de porc, pour ne citer que les deux plus connues.

Au rayon sports d'hiver, c'est dans le Chablais que l'on trouve les célèbres stations d'Avoriaz ou de Châtel.

Les sommets emblématiques sont les cornettes de Bise (2432 m), la dent d'Oche (2222 m), le Mont-de-Grange (2432 m).

Enfin, un portail intéressant pour ceux qui veulent découvrir davantage cette charmante région.


samedi 30 janvier 2010

Chloé des Lys

Début mai 2009, j'ai terminé un recueil de nouvelles de science fiction / fantastiques que j'ai envoyé à plusieurs maisons d'éditions (à compte d'éditeur).

Sachant qu'un nouvel auteur, encore inconnu du public, a moins d'une chance sur 100 d'être retenu par un éditeur, j'essuyai plusieurs refus dont celui - encourageant - de XO Éditions.

Quelle fut donc ma surprise lorsque, début janvier, j'ouvris une lettre des éditions Chloé des Lys m'informant que mon manuscrit était accepté (joie, rires, pleurs, roulades par-terre, cri primal du sapajou, j'en passe et des meilleurs) !!

Chloé des Lys (CDL pour les intimes) est une maison d'édition sérieuse, constituée de personnes travaillant en sus de leur job de tous les jours.

Présentation

Eh bien voilà, je me lance : j'ouvre enfin mon blog.
Alors oui, je sais : ce faisant, j'accède à la demande pressante de millions d'internautes de par le monde. Oui, vous allez pouvoir lire mes incroyables commentaires sur mes passions que sont : les arts martiaux (et notamment l'aikido), l'écriture (j'ai un manuscrit qui va être édité) et la montagne (entendez-vous déjà le chant de la marmotte se prélassant au soleil et mettant le chocolat dans le papier ?).

Merci à Stéphane de m'avoir accompagné pour ces premiers pas, Ô combien émouvants pour moi-même et le reste de la planète, dans le monde du blog.